Vous êtes-vous déjà demandé comment rendre votre intérieur plus sain et plus agréable à vivre ? Saviez-vous que certaines plantes vertes ont le pouvoir de dépolluer l’air que vous respirez ? En effet, ces végétaux sont capables d’absorber, de filtrer et de neutraliser les substances nocives qui se cachent dans nos maisons. Nous allons vous présenter les bienfaits des plantes dépolluantes, les sources de pollution de l’air intérieur et les meilleures plantes à choisir pour purifier votre espace de vie.
Les bienfaits des plantes dépolluantes
Les plantes dépolluantes sont des plantes qui ont la capacité de réduire la concentration de certains polluants dans l’air, grâce à un processus appelé phytoremédiation. Ce processus consiste à absorber les polluants par les feuilles, les racines ou les micro-organismes associés aux plantes, et à les transformer en éléments moins nocifs ou à les stocker dans les tissus végétaux. Ainsi, les plantes dépolluantes contribuent à assainir l’air que nous respirons, en éliminant des substances telles que le formaldéhyde, le benzène, le toluène, le xylène, le trichloréthylène ou encore le monoxyde de carbone.
Voici quelques plantes à considérer :
Les plantes dépolluantes ont également d’autres avantages pour notre bien-être. Elles contribuent à humidifier l’air, ce qui est bénéfique pour notre peau et nos muqueuses. Elles rejettent de l’oxygène, ce qui favorise la respiration et la concentration. Elles apportent une touche de verdure et de nature à notre intérieur, ce qui a un effet apaisant et relaxant sur notre humeur. Elles créent une ambiance chaleureuse et accueillante, ce qui stimule notre créativité et notre productivité.
Les sources de pollution de l’air intérieur
L’air intérieur n’est pas aussi pur qu’on pourrait le croire. Il est souvent plus pollué que l’air extérieur, à cause des nombreuses sources de pollution qui se trouvent dans nos maisons. Parmi ces sources, on peut citer :
- Les produits ménagers, qui contiennent souvent des composés organiques volatils (COV) irritants ou toxiques pour la santé.
- Les meubles et les revêtements de sol, qui peuvent émettre du formaldéhyde, un gaz cancérigène issu de la dégradation des colles et des résines.
- Les appareils de cuisson, qui produisent du monoxyde de carbone, un gaz inodore et incolore qui peut provoquer des maux de tête, des nausées ou même la mort en cas d’exposition prolongée.
- Les bougies parfumées et les désodorisants, qui libèrent des particules fines et des COV qui peuvent affecter le système respiratoire et le système nerveux.
- Les activités humaines, comme fumer, qui introduisent du tabac et d’autres substances toxiques dans l’air.
- Les matériaux de construction, comme l’amiante ou le plomb, qui peuvent être présents dans les anciens bâtiments et qui sont dangereux pour la santé.
Ces polluants peuvent avoir des effets néfastes sur notre organisme, comme provoquer des allergies, des irritations, des infections respiratoires, des troubles du sommeil ou du stress. Il est donc important de ventiler régulièrement nos pièces et d’utiliser des plantes dépolluantes pour améliorer la qualité de l’air intérieur.
Les meilleures plantes dépolluantes
Il existe une grande variété de plantes dépolluantes, qui ont chacune leur spécificité en fonction du type de polluant qu’elles peuvent éliminer. Voici une sélection de huit plantes vertes dépolluantes parmi les plus efficaces :
- Le chlorophytum : aussi appelé plante araignée, c’est l’une des plantes dépolluantes les plus performantes. Il peut absorber la quasi-totalité du monoxyde de carbone d’une pièce en 24h, ainsi que le formaldéhyde, le xylène et le toluène. Il est facile à cultiver et à multiplier, et il supporte bien la lumière indirecte et les arrosages modérés.
- Le ficus : c’est une plante très répandue dans nos intérieurs, qui a la capacité de filtrer le formaldéhyde, le benzène, le trichloréthylène et le toluène. Il a besoin d’une bonne luminosité, sans soleil direct, et d’un arrosage régulier sans excès. Il faut éviter de le déplacer ou de le rempoter trop souvent, car il est sensible aux changements d’environnement.
- Le spathiphyllum : aussi connu sous le nom de fleur de lune, c’est une plante élégante qui produit de jolies fleurs blanches. Elle est efficace contre le formaldéhyde, le benzène, le trichloréthylène, le xylène et l’ammoniac. Elle apprécie une lumière tamisée et une humidité élevée. Il faut l’arroser régulièrement et lui apporter de l’engrais pendant la floraison.
- Le lierre : c’est une plante grimpante qui peut être cultivée en pot ou en suspension. Elle est capable d’éliminer le formaldéhyde, le benzène et le toluène. Elle aime la lumière vive, mais pas le soleil direct, et elle supporte bien les températures fraîches. Il faut l’arroser modérément et la tailler régulièrement pour la maintenir en forme.
- Le sansevieria : aussi appelé langue de belle-mère, c’est une plante robuste qui résiste à la sécheresse et à la négligence. Elle est utile pour absorber le formaldéhyde, le benzène, le trichloréthylène et le xylène. Elle préfère une lumière vive, mais peut s’adapter à l’ombre. Il faut l’arroser peu et laisser sécher le substrat entre deux arrosages.
- Le dracaena : c’est une plante au feuillage décoratif qui peut atteindre plusieurs mètres de hauteur. Elle est efficace contre le formaldéhyde, le benzène, le trichloréthylène et le xylène. Elle aime une lumière indirecte et une température modérée. Il faut l’arroser régulièrement sans laisser d’eau stagnante dans la soucoupe.
- Le kentia : c’est un palmier d’intérieur qui apporte une touche exotique à votre décoration. Il peut réduire la concentration de formaldéhyde, de benzène et de trichloréthylène dans l’air. Il apprécie une lumière tamisée et une humidité ambiante. Il faut l’arroser modérément et lui apporter de l’engrais pendant la période de croissance.
- L’aloe vera : c’est une plante succulente qui possède de nombreuses vertus médicinales. Elle est capable d’éliminer le formaldéhyde et le benzène dans l’air. Elle aime une exposition ensoleillée et un sol bien drainé. Il faut l’arroser peu et laisser sécher le substrat entre deux arrosages.